Bernard Aspe est agrégé de philosophie.

Il participe en 1996 à la fondation de la revue Persistances, consacrée au cinéma. Il participe également en 1998 à la fondation de la revue politique et culturelle Alice (1998-2000). Il soutient sa thèse, La pensée de l’individuation et la subjectivation politique en 2001, sous la direction de Jacques Rancière.


Tous les enjeux attachés soulevés ici se rassemblent dans la conception du transindividuel ; Ce concept désigne ce qui peut exister entre les individus, qui dès lors ne sont plus envisagés comme des entités closes sur elles-mêmes. C’est là le véritable cœur de la pensée simondonienne. Les questions qui viennent d’être évoquées ne prennent tout leur sens que lorsqu’on met en rapport l’idée du transindividuel avec les enjeux de la politique - et plus exactement, avec la politique révolutionnaire. Or, Simondon n’a jamais explicitement pensé son travail comme une contribution à une telle politique. Il s’agit donc tout d’abord de se questionner sur ce non-rapport. Et il s’agit de voir comment l’idée d’une politique du transindividuel peut entrer en résonance, ou en conflit, avec les perspectives défendues par Marx, Lénine ou Foucault ; mais aussi avec les travaux actuels de Badiou, de Lazarus, ou d’Antonio Negri.

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